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Outils pédagogiques fruits et légumes BD – Les métiers de la filière

Pour rendre cet apprentissage ludique et captivant pour les enfants de 6 à 11 ans, les consommateurs de demain, la finalité de ce projet est de développer une bande dessinée pédagogique, accompagnée de deux mini-films d’animation.

Educatif

13 mai 2024

BD-metier de la filière-1

Contexte/Problématique

Derrière chaque fruit et chaque légume, il y a des métiers variés et des professionnels experts. Les professionnels de la filière des fruits et légumes frais s’adaptent au rythme de travail qu’exige un produit vivant, fragile et périssable.

Les fruits et légumes varient selon les saisons, certains comme la clémentine ou le chou sont récoltés en hiver, d’autres comme la fraise ou l’asperge au printemps, l’abricot et la courgette en été ou encore la poire et la courge en automne. Ainsi, tous les maillons sont indispensables et complémentaires pour satisfaire les attentes des consommateurs.

Le projet de BD métiers filière s’inscrit dans les actions d’informations et de sensibilisation autour des fruits et légumes auprès des plus jeunes afin d’attirer leur attention et attiser leur curiosité à s’intéresser et à consommer ces aliments. « Théo, à la conquête de la filière ! » ouvre une perspective d’apprentissage sur les différents métiers, sur les savoir-faire de chacun, sur la connaissance et la provenance des fruits et légumes dans les cuisines.

Dans la lignée des bandes dessinées pédagogiques réalisées en 2013 sur les outils culinaires pour enfants, Interfel a décidé de créer de nouveaux supports décrivant cette fois les métiers de la filière fruits et légumes au travers d’une bande dessinée de 24 pages et de films d’animation. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’axe « éducation alimentaire de la jeunesse » du Programme National pour l’Alimentation (PNA).

Public/Cible

Le projet est porté par Interfel en collaboration avec trois graphistes indépendants Grafiko, Marcel Pixel et Koobéba, et financé par la DGAL en 2015.

Les prescripteurs de ces supports peuvent être des enseignants ou des animateurs, par exemple durant des ateliers pédagogiques, la cible finale étant les enfants de 6 à 11 ans.

Objectif poursuivi

L’objectif de ce projet est d’apporter des connaissances supplémentaires sur les métiers de la filière. Pour rendre cet apprentissage ludique et captivant pour les enfants de 6 à 11 ans, les consommateurs de demain, la finalité de ce projet est de développer une bande dessinée pédagogique, accompagnée de deux mini-films d’animation.

Descriptif du projet

Le prestataire retenu pour mener ce projet est le graphiste indépendant Grafiko, qui s’est fait accompagner de 2 autres graphistes indépendants spécialisés dans leurs domaines : Marcel Pixel et Koobéba. Grafiko avait déjà travaillé pour Interfel en 2013 sur le projet pilote des outils culinaires pour enfants en créant deux courtes bandes dessinées.

  • Grafiko : scénario et découpage, rédactionnel, maquette des documents et suivi de projet
  • Marcel Pixel : design des personnages, illustration
  • Koobéba : animation 2D, montage vidéo

1. La bande dessinée

Pour cadrer l’histoire dans la bande dessinée et dans le film, il est nécessaire de rédiger le synopsis détaillé. L’histoire se découpe en quatre parties de trois ou quatre pages, correspondant aux quatre environnements de métiers de la filière : producteur, coopérative et expéditeur, grossiste, et détaillant. Les autres pages permettent de poser les bases du scénario, qui amènent à la découverte des métiers de la filière des fruits et légumes frais. Les 2 pages « bonus » regroupent des petits jeux et des définitions pour transmettre des informations complémentaires et permettre au lecteur de valider ses acquis.

Le découpage permet de séquencer l’action. Une fois la trame générale déterminée, l’histoire a été découpée en page, et les pages en cases. Pour chaque case, des dialogues et didascalies ont été écrits. Le plus important était de ne pas perdre de vue que certaines informations et certains termes devaient impérativement apparaître. Cette étape s’est faite sous le contrôle du dessinateur qui a vérifié que les cases s’enchaînaient de manière logique et que l’action pouvait être dessinée tout en restant lisible.

En terme de style graphique, les premières ébauches de personnage avaient un style enfantin et un traitement « flat design » (pas d’ombre, pas de contour, uniquement des à-plats de couleur). Par la suite, les personnages ont évolué et vieilli un peu, les contours sont en pleins et déliés, et des hachures viennent ombrer l’ensemble. La référence graphique est l’école « Spirou » durant la période de Franquin, soit de 1946 à 1968. La palette de couleurs évolue également passant de teintes franches et directes à des nuances et des demi-teintes un peu plus réalistes elles aussi. Cette évolution est visible en annexe.

L’étape suivante a consisté à élaborer le storyboard, en d’autres termes, dessiner « au brouillon » l’ensemble de la page. C’est à cette étape que la taille définitive des cases, l’angle de vue, le cadrage ont été définis, ainsi que la mise en scène proposée lors du découpage. Lors de cette étape, des problèmes narratifs ont surgi, en conséquence le découpage et les dialogues ont été réajustés en regroupant certaines phrases ou en les séparant. Cette étape a été réalisée de manière traditionnelle, avec un bloc de dessin, un crayon et une gomme. Une fois les dessins crayonnés validés, ceux-ci ont été réalisés sur ordinateur, avec le logiciel Illustrator. Puis la mise en couleur, toujours sur Illustrator, a pu être réalisée. La mise en page finale, après validation de tous les partenaires, s’est effectuée grâce au logiciel InDesign. Enfin les titres et logos officiels ont été ajoutés, les pages de jeux finalisées ainsi que les couvertures, visibles en annexe.

2. Les films d’animation


Dès le début de projet, il a été décidé de produire deux films de 30 à 45 secondes, plutôt qu’un film de 1 minute à 1’30 minute. Chaque film a été réalisé autour d’une thématique :

  • Film 1 : les métiers de la filière, qui retrace le parcours du fruit, de sa cueillette à sa distribution.
  • Film 2 : les vacances de Théo, qui s’articule autour des deux personnages Théo et Léa.

Le travail de découpage est similaire à celui de la bande dessinée. Pour chaque séquence, la situation et les mouvements des personnages ont été détaillés, ainsi que la durée. En parallèle du découpage, un premier storyboard a été réalisé de manière très schématique. Le plus important est de définir les mouvements au sein de chaque séquence et la manière dont les séquences s’enchainent. Ce support est essentiel pour permettre de dialoguer plus facilement entre le scénariste et l’animateur. Le storyboard définitif est dessiné par l’animateur et lui sert de guide tout au long de son travail. A partir des dessins déjà validés pour la bande dessinée et du storyboard papier, un storyboard vidéo fixe a été créé, permettant de mieux juger les enchaînements et la longueur des séquences. De plus, la musique d’ambiance pour chaque vidéo a aussi été sélectionnée.

Chaque élément graphique a été décomposé pour pouvoir être animé indépendamment, comme par exemple, les yeux des personnages, la roue du skateboard,… A cet effet, le logiciel dédié Toon Boom a été utilisé. Les décors ont ensuite été posés, puis les éléments animés placés sur des « time lines », des lignes qui définissent leur apparition et leur disparition, ainsi que les différentes étapes de l’animation. Une fois l’animation validée par tous, l’ensemble a été converti en fichier vidéo, pouvant être lu sur tout support informatique. Un visuel d’éléments graphiques décomposés est disponible en annexe.

Le budget pour ce projet représente 16 000 € HT intégralement financé par la DGAL.

Observation

Les deux mini-films d’animation, diffusés par Interfel via les réseaux sociaux, sont disponibles en version numérique sur le site internet lesfruitsetlegumesfrais.com et sur la chaîne YouTube Les fruits et légumes frais. En revanche, la bande dessinée des aventures de Théo n’est, aujourd’hui, plus disponible sur le site du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. La BD a pu être diffusée en version papier au Salon de l’Agriculture et par le réseau des dététicien.ne.s d’Interfel.

Une seconde version des outils pédagogiques a été faite par la suite laissant apparaître Veggi et Frutti. Les mascottes créées en 2012 par Interfel dans le cadre d’un programme cofinancé par l’Union européenne.

Annexes

BD-metier de la filière-1

Première et quatrième de couverture de la BD « A la découverte des métiers des fruits et légumes »
BD-metier de la filière-3


Primeur, du crayon à papier à la mise en couleur sur Illustrator.
BD-metier de la filière-2

L’évolution des personnages et de la palette de couleurs vers la version finale (à droite).
BD-metier de la filière-4

Exemples de planches de la BD, à gauche p.11 à droite p.19

Contexte/Problématique

Derrière chaque fruit et chaque légume, il y a des métiers variés et des professionnels experts. Les professionnels de la filière des fruits et légumes frais s’adaptent au rythme de travail qu’exige un produit vivant, fragile et périssable.

Les fruits et légumes varient selon les saisons, certains comme la clémentine ou le chou sont récoltés en hiver, d’autres comme la fraise ou l’asperge au printemps, l’abricot et la courgette en été ou encore la poire et la courge en automne. Ainsi, tous les maillons sont indispensables et complémentaires pour satisfaire les attentes des consommateurs.

Le projet de BD métiers filière s’inscrit dans les actions d’informations et de sensibilisation autour des fruits et légumes auprès des plus jeunes afin d’attirer leur attention et attiser leur curiosité à s’intéresser et à consommer ces aliments. « Théo, à la conquête de la filière ! » ouvre une perspective d’apprentissage sur les différents métiers, sur les savoir-faire de chacun, sur la connaissance et la provenance des fruits et légumes dans les cuisines.

Dans la lignée des bandes dessinées pédagogiques réalisées en 2013 sur les outils culinaires pour enfants, Interfel a décidé de créer de nouveaux supports décrivant cette fois les métiers de la filière fruits et légumes au travers d’une bande dessinée de 24 pages et de films d’animation. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’axe « éducation alimentaire de la jeunesse » du Programme National pour l’Alimentation (PNA).

Public/Cible

Le projet est porté par Interfel en collaboration avec trois graphistes indépendants Grafiko, Marcel Pixel et Koobéba, et financé par la DGAL en 2015.

Les prescripteurs de ces supports peuvent être des enseignants ou des animateurs, par exemple durant des ateliers pédagogiques, la cible finale étant les enfants de 6 à 11 ans.

Objectif poursuivi

L’objectif de ce projet est d’apporter des connaissances supplémentaires sur les métiers de la filière. Pour rendre cet apprentissage ludique et captivant pour les enfants de 6 à 11 ans, les consommateurs de demain, la finalité de ce projet est de développer une bande dessinée pédagogique, accompagnée de deux mini-films d’animation.

Descriptif du projet

Le prestataire retenu pour mener ce projet est le graphiste indépendant Grafiko, qui s’est fait accompagner de 2 autres graphistes indépendants spécialisés dans leurs domaines : Marcel Pixel et Koobéba. Grafiko avait déjà travaillé pour Interfel en 2013 sur le projet pilote des outils culinaires pour enfants en créant deux courtes bandes dessinées.

  • Grafiko : scénario et découpage, rédactionnel, maquette des documents et suivi de projet
  • Marcel Pixel : design des personnages, illustration
  • Koobéba : animation 2D, montage vidéo

1. La bande dessinée

Pour cadrer l’histoire dans la bande dessinée et dans le film, il est nécessaire de rédiger le synopsis détaillé. L’histoire se découpe en quatre parties de trois ou quatre pages, correspondant aux quatre environnements de métiers de la filière : producteur, coopérative et expéditeur, grossiste, et détaillant. Les autres pages permettent de poser les bases du scénario, qui amènent à la découverte des métiers de la filière des fruits et légumes frais. Les 2 pages « bonus » regroupent des petits jeux et des définitions pour transmettre des informations complémentaires et permettre au lecteur de valider ses acquis.

Le découpage permet de séquencer l’action. Une fois la trame générale déterminée, l’histoire a été découpée en page, et les pages en cases. Pour chaque case, des dialogues et didascalies ont été écrits. Le plus important était de ne pas perdre de vue que certaines informations et certains termes devaient impérativement apparaître. Cette étape s’est faite sous le contrôle du dessinateur qui a vérifié que les cases s’enchaînaient de manière logique et que l’action pouvait être dessinée tout en restant lisible.

En terme de style graphique, les premières ébauches de personnage avaient un style enfantin et un traitement « flat design » (pas d’ombre, pas de contour, uniquement des à-plats de couleur). Par la suite, les personnages ont évolué et vieilli un peu, les contours sont en pleins et déliés, et des hachures viennent ombrer l’ensemble. La référence graphique est l’école « Spirou » durant la période de Franquin, soit de 1946 à 1968. La palette de couleurs évolue également passant de teintes franches et directes à des nuances et des demi-teintes un peu plus réalistes elles aussi. Cette évolution est visible en annexe.

L’étape suivante a consisté à élaborer le storyboard, en d’autres termes, dessiner « au brouillon » l’ensemble de la page. C’est à cette étape que la taille définitive des cases, l’angle de vue, le cadrage ont été définis, ainsi que la mise en scène proposée lors du découpage. Lors de cette étape, des problèmes narratifs ont surgi, en conséquence le découpage et les dialogues ont été réajustés en regroupant certaines phrases ou en les séparant. Cette étape a été réalisée de manière traditionnelle, avec un bloc de dessin, un crayon et une gomme. Une fois les dessins crayonnés validés, ceux-ci ont été réalisés sur ordinateur, avec le logiciel Illustrator. Puis la mise en couleur, toujours sur Illustrator, a pu être réalisée. La mise en page finale, après validation de tous les partenaires, s’est effectuée grâce au logiciel InDesign. Enfin les titres et logos officiels ont été ajoutés, les pages de jeux finalisées ainsi que les couvertures, visibles en annexe.

2. Les films d’animation


Dès le début de projet, il a été décidé de produire deux films de 30 à 45 secondes, plutôt qu’un film de 1 minute à 1’30 minute. Chaque film a été réalisé autour d’une thématique :

  • Film 1 : les métiers de la filière, qui retrace le parcours du fruit, de sa cueillette à sa distribution.
  • Film 2 : les vacances de Théo, qui s’articule autour des deux personnages Théo et Léa.

Le travail de découpage est similaire à celui de la bande dessinée. Pour chaque séquence, la situation et les mouvements des personnages ont été détaillés, ainsi que la durée. En parallèle du découpage, un premier storyboard a été réalisé de manière très schématique. Le plus important est de définir les mouvements au sein de chaque séquence et la manière dont les séquences s’enchainent. Ce support est essentiel pour permettre de dialoguer plus facilement entre le scénariste et l’animateur. Le storyboard définitif est dessiné par l’animateur et lui sert de guide tout au long de son travail. A partir des dessins déjà validés pour la bande dessinée et du storyboard papier, un storyboard vidéo fixe a été créé, permettant de mieux juger les enchaînements et la longueur des séquences. De plus, la musique d’ambiance pour chaque vidéo a aussi été sélectionnée.

Chaque élément graphique a été décomposé pour pouvoir être animé indépendamment, comme par exemple, les yeux des personnages, la roue du skateboard,… A cet effet, le logiciel dédié Toon Boom a été utilisé. Les décors ont ensuite été posés, puis les éléments animés placés sur des « time lines », des lignes qui définissent leur apparition et leur disparition, ainsi que les différentes étapes de l’animation. Une fois l’animation validée par tous, l’ensemble a été converti en fichier vidéo, pouvant être lu sur tout support informatique. Un visuel d’éléments graphiques décomposés est disponible en annexe.

Le budget pour ce projet représente 16 000 € HT intégralement financé par la DGAL.

Observation

Les deux mini-films d’animation, diffusés par Interfel via les réseaux sociaux, sont disponibles en version numérique sur le site internet lesfruitsetlegumesfrais.com et sur la chaîne YouTube Les fruits et légumes frais. En revanche, la bande dessinée des aventures de Théo n’est, aujourd’hui, plus disponible sur le site du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. La BD a pu être diffusée en version papier au Salon de l’Agriculture et par le réseau des dététicien.ne.s d’Interfel.

Une seconde version des outils pédagogiques a été faite par la suite laissant apparaître Veggi et Frutti. Les mascottes créées en 2012 par Interfel dans le cadre d’un programme cofinancé par l’Union européenne.

Annexes

BD-metier de la filière-1

Première et quatrième de couverture de la BD « A la découverte des métiers des fruits et légumes »
BD-metier de la filière-3


Primeur, du crayon à papier à la mise en couleur sur Illustrator.
BD-metier de la filière-2

L’évolution des personnages et de la palette de couleurs vers la version finale (à droite).
BD-metier de la filière-4

Exemples de planches de la BD, à gauche p.11 à droite p.19